Des hommes et leur métier. Au singulier ou au pluriel ?

Au départ avec les premiers albums, et quelquefois au cours d'expositions, on m'a demandé, pourquoi avoir retenu et choisi

"Des hommes et leur métier".

J'ai en effet écarté  "Des métiers et des hommes"  ou  "Un homme et son métier".

 

            Nous avons tous exercé plusieurs activités. Quand nous étions engagés avec sérieux, fiabilité, application et si de plus se créait un résultat économique tout le monde est d'accord pour parler de métier. "C'est pro", comme on dit aussi.

Quelquefois apparemment tout seul, mais en fait non, car nos activités dépendent d'autres personnes.

 

           Je ne propose pas de se centrer isolément sur un seul homme ou sur un seul métier, mais d'observer une activité qui mobilise plusieurs personnes et où l'on voit chacun qui exerce alors plus ou moins longtemps un métier (relié à d'autres).

 

D'ailleurs quand nous nous exprimons avec plaisir et fierté à propos de nos compétences confirmées et sur nos capacités à faire ceci ou cela, nous disons "mais c'est mon métier !". En fait, c'est celui que j'ai exercé à ce moment là !

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Commentaires: 4
  • #1

    Isabelle B. (vendredi, 23 octobre 2015 02:40)

    Oui, voilà donc l'explication, mais çà choque un peu.
    Des êtres humains dans leurs activités serait peut-être plus juste, mais que c'est laid !
    C'est vrai que l'option retenue est un équilibre entre le trop général et le trop particulier. Et maintenant : "Des femmes et leur métier" ? Je plaisante.

  • #2

    Bernard Privat (vendredi, 23 octobre 2015 11:36)

    "C'est mon métier !" voilà ce qu'on dit quand quelqu'un met en doute votre capacité à faire ou alors la qualité du résultat !
    Sentir qu'on possède un métier c'est très important pour se donner confiance.

  • #3

    Paul et Corine (vendredi, 23 octobre 2015 18:12)

    Le métier … Autrefois, il y a maintenant longtemps, on faisait bien souvent celui de son père. Les enfants étaient dirigés par leurs parents vers une profession, quitte à les enlever dès que possible de l'école. Maintenant, au contraire, surtout avec l'ensemble de la jeunesse qui passe par le collège, elle est formée d'une manière généraliste, mais pas vers un métier précis. Il y a bien le compagnonnage, l'apprentissage, mais la proportion est-elle connue ? Elle est-elle faible ? Et nos jeunes ne sont-ils pas en général troublés par tous ces possibles qui s'offrent à eux alors que le chômage les attend le plus souvent ?

  • #4

    La fouine (vendredi, 23 octobre 2015 18:24)

    Je dirai presque que le métier on s'en fiche. On ne va pas acheter un livre qui détaille un métier et les gestes qu'il faut faire pour le réussir, ou alors c'est pour se former à ce métier. Mais alors ce serait un cours de formation. La barbe ! Et puis on ne se forme pas avec un petit bouquin !!!!
    Non, ce qui nous intéresse c'est l'ambiance, le temps passé, la nostalgie, le retour en arrière. Mais on voit que ce n'était pas forcément mieux avant. On voit le type qui se crève à soulever des machins par possible dans un ambiance un peu glauque. Ils ont pas l'air d'en rire ! Et s'ils boivent des coups en pagaille c'est pour avoir la force et la patience de faire tout çà.
    Et paraît qu'ils étaient même pas bien payés et allaient se louer à Paris.
    Mais les images sont belles et alors moi, j'achète !
    Pas pour me moquer, mais pour avoir à réfléchir.
    Robert.