ACTUALITÉS : 2014

Janvier 2014. Alors quoi ?

A Strasbourg, au RDVI où je suis allé, je n'ai pas eu à monter sur le podium car il y avait en comparaison des livres plus impressionnants (et plus "classiques") que les miens. L'exposition sur des tables, pour les photographies en compétition était volumineuse, variée et de grande qualité.

 

Le directeur artistique était Hans Silvester !

Toujours aussi passionné et accessible, il a commenté une à une les présentations, justifiant son classement et donnant des appréciations, des conseils parfois appuyés mais à son habitude sans être blessant.

 

Je vous conseille d'aller voir mon petit reportage sur le RDVI, et si vous voulez voir qu'au cours de ces rencontres on a beaucoup parlé avec les mains, alors clic ! 

 

Et pour voir :

- des images récentes de cet immense photographe clic !

- une vidéo sur le même sujet,

- une liste (même pas à jour ! mais déjà très impressionnante) de son oeuvre.

Ne cherchez pas son site, il n'en a pas !

 

 Je ne peux pas résister : si vous avez trois minutes, maintenant que se confirme que les désordres climatiques que nous subissons cet hiver ne sont pas le fait du hasard, si vous avez trois minutes …

 

Réchauffement : mais où est passé l'hiver ?

Autour de ma maison, je suis allé faire des images en prévision …

 … et parce que c'est trop bête de s'enfermer aujourd'hui ! Pas vrai, le chat ? 

Cliquer sur les images pour les agrandir et les faire défiler.

 

 

Printemps, été,  bientôt l'automne …

Vraiment pas terrible !

Une mauvaise période ou rien dans mes projets ambitieux ne semble vouloir avancer sereinement.

Un moment de vie à oublier et à vrai dire rien d'intéressant à communiquer ici.

D'où mon silence.

 

Bien sûr, "je ne lâche pas le morceau" (comme on dit, mais cela me fait trop penser aux chiens alors je corrige).

Bien sûr, je persévère et peut-être bêtement.

 

Seulement voilà : mes albums sur les foires que j'avais mis dès leur réalisation, accessibles à tous en direct sur internet, se vendent étonnamment depuis Noël et ce printemps.

J'en suis heureux et bien surpris car il faut que les acheteurs règlent directement à l'imprimeur par carte bancaire et acceptent de payer cher (45 € en moyenne) ceci malgré le fait que je ne prélève aucun bénéfice. Mais aussi je suis de plus en plus agacé, vous comprendrez çà plus loin.

Car je vois s’égrener le décompte : bientôt une centaine d'ouvrages acquis par les intéressés, des gens qui s'y intéressent, se retrouvent et se reconnaissent !

Au regard de ce qui s'est passé l'année précédente (voir ici pour en savoir plus), quel gâchis !

 

Donc, je m'explique ici, maintenant.

Voici ce je ne l'avais jamais fait connaître "publiquement" jusqu'ici.

Mais là, je me lâche !

 

J'ai été cassé dans mon élan par les services (artistique, juridiques et comptable de la belle maison "ActesSud".

En effet j'ai signé avec eux - comme il le faut et c'est bien normal - un contrat.

Ce contrat fixe le nombre de mes images utilisées pour leur projet "Eleveurs" (drôle de choix du titre, imposé par les commerciaux, alors qu'il n'y a aucune image correspondant à ce que du coup, on s’attend à trouver dans l'ouvrage).

  • 80 images y lit-on, or ils en publient 123 !
  • 1250 € d'à valoir dus à la mise en fabrication. Jamais versé.

Donc, un contrat sans valeur ?

Et bien pas pour eux !

M'ayant demandé de faire si possible une animation par une exposition sur place, elle s'était révélée impossible à réaliser et s'était transformée en publication in-extenso de l'album "Aux foires" préexistant.

Ce qui devait aux yeux de tous et aussi de ceux qui m'ont "lâché" en cours de route, créer une synergie.

Ce qui fut le cas soit dit en passant !

Et il est vrai aussi que j'ai d'autant plus adhéré, que c'était bien mon projet initial : restituer aux gens du pays leurs images.

Et non de faire du fric, froidement, en montant un coup commercialement à la mode …

 

Non contents de me priver d'une réelle mise en avant comme auteur dans les notices de présentation chez les libraires qui se sont trouvées recopiées sur internet, ils m'ont attaqués (l'année 2013 à la sortie de leur livre) et demandé des indemnités très importantes. Avec ma réponse leur demande s'est tue aussitôt mais …

 

ils m'ont pourri la vie et toutes les demandes de conciliation sont restées sans réponse.

 

Mon conseil a dit qu'ils attendaient de pied ferme de plaider avec "leur armée d'avocats".

A noter pour clore sur mes graves déceptions :

  • Lancement de la fabrication sans que j'ai approuvé et signé tous les BAT.
  • Bichromie incroyablement en Noir et … bleu !
  • Renforcement à l'excès des noirs et du grain !
  • Choix d'images qui, contre mon gré, dévaluaient les paysans,

Bref, bien que je n'ai pas écouté des amis photographes qui me conseillaient de me plaindre sur la dévaluation de mon œuvre, j'ai chaque fois que possible et aux quatre coins de France, enquêté chez les libraires : ce bouquin se vend très mal, voire pas du tout.

 

Or, coup de tonnerre, un éminent juriste a maintenant décelé que faute d'un document qui m'aurait été communiqué portant la liste des images utilisées pour la publication, l'album jugé par eux comme une concurrence interdite par le contrat et supposée nuire à leurs intérêts, insérait 14 images qui étaient réputées issues de 43 imprévues donc inconnues, par dépassement du contrat.

j'explique cela tant bien que mal, avec mes mots qui ne sont ceux des spécialistes !

 

A partir de là, j'ai bien imaginé relancer l'effort de porter les albums "foires" d'Auvergne et de Margeride, au tirage en offset permettant une diffusion à prix populaire …

Mais quand le cœur n'y est plus …

 

 

Je me suis donc remis à l'ouvrage avec l'album "Burons", repris pour l'améliorer et lui donner plus de matière avec ce qui se pratique aujourd'hui.

J'ai donc parcouru appareils photo en mains l'Auvergne et l'Aubrac.

 

Nouveau problème inattendu et nouvelle déception :

alors que, tout naturellement, j'ai mis mis côte à côte les pratiques du nord et du sud, celles du Cantal qui sont antérieures et ont même servi de modèle, voire de formation (d'où le nom de "Cantalès" pour désigner au sud le responsable fromager), certains messieurs de l'Aveyron, ardents défenseurs de la race Aubrac ne supportent pas la vue des vaches Rouges de la race Salers !

Et aucun appui réel, sponsor, ni acheteur pour des  préventes.

 

Quand je vous disais que c'est un été pourri !

A l'automne et début d'hiver …

Le froid arrive,  il faut tailler et planter les arbres. Mais aussi que faut-il  faire pour préparer l'avenir de ces projets et travaux photo ?

Alternant dehors et dedans en fonction de la météo, je descends alternativement de l'échelle pour m'asseoir devant un ordinateur.

Et alors là …


Après tant de productions quelquefois bousculées par les échéances, il y a de l'ordre et de la méthode à introduire dans toutes mes archives numériques.


Tous ces bons fichiers faits de bons bits serrés les uns contre les autres, mais fichiers dans des dossiers dont l'intitulé perd du sens passé la fébrilité de la création, dossiers éparpillés dans des disques durs dont certains fêtent la fin d'année en simulant ou en réalisant des bonnes pannes, pannes qui font bien ressentir l'évanescence de cette non matière préhensible.


A quel point l'avenir tient à peu de matière et d'électrons.


Bref :

C'est dix fois plus long que prévu,

c'est cinq fois plus compliqué qu'imaginé,

c'est deux fois plus décourageant que redouté de lutter ainsi dans ces conditions contre mes limites intellectuelles,

et,

c'est une fois,

une seule fois !

capable de me terrasser par tout le stress ainsi refoulé et accumulé !


Au point que certains essayent de me persuader que j'aurais bien pu ce mois de Novembre, m'envoler au paradis (ou j'ai ma place retenue depuis longtemps).


Ah la technologie ! (Tue et sauve)

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