Denis Barrau, biographie.

Mais qui est cet homme au juste ? Alors, la bio, on y va ?

Denis Barrau en : Caricature ancienne mais encore vraie !

La biographie du bonhomme !

Alors, d'abord : je ne suis pas jeune (et pas vieux* non plus !)

 

Autodidacte. 

 Je débute en photographie vers l'âge de 12 ans, grâce à mes parents. Pendant les vacances, ils me confient des plaques, et des feuilles au citrate d'argent (un papier photographique à noircissement direct, qu'on expose au soleil dans un châssis). 

À partir de là, je suis initié par mon père qui me charge d'une partie des opérations quand il tire les photographies familiales (des images par contact, sur du papier au bromure d'argent).

 

Après des études techniques qui devaient faire de moi un brillant ingénieur, j'entre et je me reforme à l'École Normale. Je deviens instituteur. 

 

De 1961 à 1970, membre de photo-club, je me lance à la maison, dans le tirage en grand format d'images en noir et blancMais, faute d'appareil de prise de vues, je travaille à partir d'herbes séchées en guise de négatif ou alors j'emprunte quelquefois un mauvais 24x36. 

Puis en 1964, c'est l'achat du Rolleiflex et la participation aux compétitions de la coupe de France. 1968 : achat d'un premier boîtier Leicaflex (après avoir hésité avec Nikon). Jusque là, que du classique pour ma génération !

1973/1984 : Lucien Clergue (pas encore académicien) me propose de rejoindre l'équipe qui réalise les R.I.P. d'Arles. C'est 10 ans d'un bénévolat qui m'a offert une précieuse proximité avec de grandes oeuvres et avec leurs auteurs.

1976 : Je quitte la profession d'instituteur, tenté par le métier de photographe.

Alors, je goûte un temps chez Atlas, une agence d'illustration, aux joies des aller et retour à Paris, dépôts d'images et réunions. C'est pas mon truc, comme on dit.

 

1978 : Je reviens à l'Éducation Nationale cette fois-ci dans un centre technologique expérimental, très actif avec des méthodes nouvelles et inédites pour la formation continue des adultes .

A partir de ce moment, cela devient très passionnant, inattendu et varié mais parfois compliqué et stressant : enseignement de la communication dans la pétrochimie, enseignement de l'image et de la photo dans le corps professoral, chargé pour des colloques de créer de grandes projections à partir de reportages sur le terrain : la scolarisation des enfants de migrants, l'importance du facteur humain et rôle des ouvriers dans les processus, les dépendances et solidarités dans des filières agricoles ou industrielles. En parallèle je participe à l'écriture de référentiels de métier (opérateurs dans le nucléaire, métiers des filières bois, vin, sel) je suis associé à l'expérimentation, la mise en place et la réalisation de la formation qualifiante des adultes (en sidérurgie), chargé d'audit (en formation initiale ou des adultes), et puis, et puis, … etc … (Ouf, on ferme la liste).


Durant cette période, j'ai aussi réalisé soigneusement d'autres images me tenant à coeur, sur des thèmes personnels liés à la ruralité et à l'écologie :

les foires au bétail (une composante de la culture auvergnate), la manipulation des bêtes, des activités en cours d'abandon (fabrication du fromage, traction animale, récoltes à la main), des caractéristiques du paysage auvergnat (Cézallier, Margeride, Aubrac) … et aussi :

 

La représentation de la guerre par les monuments commémoratifs 14-18 imposée aux enfants des villages à une époque où il n'y avait pas la télévision !

Les arbres (vus par le randonneur du dimanche),

Des ciels, les moulins en Hollande, etc.

 

Et comme vous, j'ai adopté l'ordinateur et la prise de vues en numérique (bien que j'ai envoyé mes derniers kodachromes en 2010, jusqu'à la fermeture du laboratoire américain).

 

* Ah oui ! Pas vieux, alors jeune ?  Jeune, c'est dans ma tête mais certains jours pas dans mon genou !

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